Début d’une collaboration avec le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France.
Dans ce pays anglophone n’ayant aucune frontière commune avec un pays francophone, l’intérêt pour notre pays et pour notre langue est loin d’être négligeable. Pour témoin, le réel succès rencontré par l’Alliance française de Gaborone : 500 étudiants différents chaque année pour une ville de 200 000 habitants. Le pays jusqu’ici tourné principalement vers l’Afrique du Sud s’ouvre progressivement au reste du monde en général et au continent africain en particulier.
Le français est depuis toujours la seule langue étrangère véritablement enseignée et son apprentissage se généralise comme matière à option obligatoire dans le secondaire avec pour ambition affichée qu’il puisse être enseigné partout dans le pays en 2016. Il faudra former entre 300 et 400 nouveaux enseignants de français. Les conditions de mise en œuvre sont encourageantes avec un système scolaire qui marche, des partenaires fiables.
Mais la difficulté majeure pour la coopération française est celle des moyens à mobiliser pour répondre à ce défi. De cette capacité dépendra la réussite de son action en faveur en faveur du français au Botswana.
C’est dans ce contexte qu’il nous a été demandé 3 200 livres car le manque de matériel didactique (ouvrages de références dictionnaires, grammaires….) constitue pour les écoles et les enseignants un handicap majeur. Il faudra poursuivre ces dotations en 2008.