Dans ce pays pauvre et isolé géographiquement, qui compte 8 millions d’habitants, notre culture jouit toujours d’un grand prestige. Le besoin de lire et de livres en français est très important.

Afin d’accompagner l’ambassade de France à Douchanbé dans sa stratégie de maintien de la place du français, Biblionef lui a offert 4 000 ouvrages. Une opportunité pour cette ambassade confrontée à des difficultés budgétaires certaines.

Sélectionnés avec soin, ces livres ont été affectés à des établissements divers :

  • plusieurs universités disposant d’un département de français ainsi qu’une trentaine d’écoles primaires et secondaires enseignant le français à quelque 7 000 élèves à travers le pays
  • le Centre culturel Bactria qui, en l’absence d’Alliances ou d’écoles françaises, joue un rôle central dans l’action culturelle de la France au Tadjikistan
  • la Bibliothèque nationale ainsi que les bibliothèques du Conservatoire National de Musique, de l’Académie des Sciences et du Collège chorégraphique de Douchanbé
  • le Centre d’accueil Kareen Mane pour l’Aide aux Enfants très démunis qui propose, notamment, des cours de français à des enfants des rues afin de les aider à mieux s’insérer dans la société tadjike grâce à l’acquisition de compétences nouvelles telles que le bilinguisme
  • la très active Association des Professeurs de Français qui oeuvre pour l’amélioration des conditions d’enseignement de la langue française au Tadjikistan.

Malgré un contexte défavorable et un manque cruel de supports, nombreux sont les professeurs qui s’efforcent de proposer un enseignement du français à travers tout le pays, à Khodjent ou dans les hautes montagnes du Pamir dit « Le Toit du monde ».

Une motivation à toute épreuve que Biblionef tient à encourager !

« Grâce à votre soutien, le Centre Bactria de Douchanbé a pu bénéficier de nombreux livres à distribuer aux universités et écoles tadjikes dispensant des cours de langue française.

Je tiens à vous exprimer, au nom du centre culturel Bactria et en mon nom personnel, toute ma reconnaissance pour votre implication dans cet envoi de livres qui font le bonheur de nos lecteurs francophones et de tous les amoureux de la littérature française.

L’autorisation de distribuer ces livres ayant été donnée par les autorités locales, je m’y implique personnellement. Avec l’arrivée du printemps et la réouverture de certaines routes bloquées en hiver, j’envisage très prochainement de me rendre en province, à la rencontre des étudiants francophones.

Ces livres, sachez-le, doivent permettre à notre langue de demeurer attractive au Tadjikistan. C’est important, d’autant que les étudiants tadjiks disposent de peu de supports pour améliorer leurs connaissances du français”.

Mme Yasmine Gouedard, Ambassadrice de France au Tadjikistan